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2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 03:51
En totale conséquence – « Français, encore un effort si vous voulez être républicains », Sade.

Sade est fol et génial. Il a le génie des fous (dans son cas au sens où la folie est asociale, nous ne parlons pas de pathologie), dans sa part de lucidité unique (qui n’empêche pas qu’il soit aveugle ailleurs). A un certain degré de lucidité, la vie sociale devient impossible. C’est cela la folie de Sade, pour ce qui est de sa logique, il est bien difficile de le prendre en défaut. Il pousse les logiques jusqu’à leur terme. Son rôle historique aura été de montrer ce qu’on peut obtenir si on suit le chemin des lumières jusqu’au bout. Il en fallait un, pour tirer la bobine, et ce fut lui. Il aura démontré que la liberté n’était pas une question à prendre à la légère, qu’elle ouvrait sur un gouffre insondable, et que tout devenait possible à partir du moment où on la consentait, à partir du moment où plus aucun Dieu ne régnait en surplomb. C’est ainsi qu’Annie Lebrun parle magnifiquement d’un « bloc d’abime » à son sujet, qui surgit « soudain », quand on le lit. Il nous conduit tout au bord de l’abîme en nous montrant que la liberté, si elle n’est pas qu’un vain mot, une vague « valeur », a des conséquences. C’est ainsi qu’il est infiniment dérangeant, car il nous pousse au pied du mur. Il nous oblige à nous demander à quel point nous coïncidons avec ce que nous prétendons penser. Et personne ne peut y échapper, vu la radicalité de la pensée en question, et sa force d’argumentation. Il est vraiment un précurseur de Nietzsche, le seul je pense, avec Bataille plus tard (qui témoignera à un procès pour obtenir la publication de Sade), mais sans la même force, qui a cet effet.

 

Dans ses œuvres romanesques, Sade se donne pour mission d’écrire le sommet de ce que l’on peut imaginer de l’homme, et il ne s’est pas trompé. Comme dit Barthes tout ce qui peut être écrit doit l’être et c’est cet horizon qu’assume Sade. Mais (et c’est là où l’on se trompe à son sujet) il ne prône rien, il constate. Ce n’est pas son genre, de prôner, ou de ne pas prôner. Pour lui, à partir du moment où c’est la nature qui dicte, alors il convient de considérer qu’il n’y a rien à commenter, il n’y a qu’à décrire. Et la nature dicte beaucoup. Mais Sade, pour sa part, de ce qu’on sait de lui, n’était pas homme si terrible. Il était très aimé par les femmes, choyé, et il était romantique ! Il était débauché, oui, il s’adonnait à des pratiques dont désormais on fait des best sellers pour affoler les mères de famille. Il batifolait avec les prostituées, comme tous les hommes qui en avaient un peu les moyens en ce temps-là, et il était bisexuel et on l’accusait de sodomie, pratique pour laquelle aujourd’hui on fournit des tutos. Il a manifestement été violé par des prêtres, comme beaucoup, et cela l’a définitivement dégrisé de tout discours moral. A un moment de sa vie, ses besoins sexuels se sont même apaisés, et c’est là qu’il a écrit ses textes les plus crus. Il n’a pas disposé de beaucoup de temps, car il a passé autant de temps que Nelson Mandela en prison, d’abord sous l’ancien Régime, puis sous la République, et sous l’Empire. A cause de sa belle- mère, dite « la Présidente », qui le haïssait et l’aimait, et le faisait enfermer (alors qu’il était innocenté par les procès), comme on fait enfermer un fou, par jalousie autant que par souci de respectabilité. Qui était le plus pervers dans cette affaire ? Sans doute la Présidente. Car Sade a eu l’occasion de la faire arrêter, quand il était dans sa section parisienne, mais il s’en passa. Ce n’était pas un homme de haine ni de ressentiment. Sade n’était pas sadique, il était sadien.

 

Et il y a ce petit texte, inouï, génial, et démentiel tout à la fois : « Français, encore un effort si vous voulez être républicains ! ».  Son texte politique explicite. Sade était républicain. Il était dans une section révolutionnaire. Mais c’était…. Un modéré ! D’une certaine manière. C’est-à-dire qu’il ne voulait certainement pas une dictature de ce que l’on appelait le prolétariat. Et surtout il voyait dans la loi le souci. Dans son adresse au peuple, il réclame qu’on se tienne à écrire le moins possible de lois. Il passe donc au bord de la guillotine sous la domination des jacobins.

Et comme toujours chez lui, Sade affronte toujours la logique, il en tire toutes les conclusions, avec une terrible lucidité.

 

D’abord il réclame que l’on en finisse avec la religion monothéiste. En cela il s’oppose à cette idée de Robespierre, cet égarement, autour du culte artificiel de l’Etre suprême, considérant que la fraternité avait besoin d’une religion nouvelle, spécifiquement républicaine. C’est cela qui fut manifestement tout au bord de lui coûter la tête.

 

Le retour au polythéisme des dieux multiples, des héros, qui étaient des inspirations, ne lui déplairait pas. Si la révolution se rêvait en habits athéniens et romains, Sade était à l’avant-garde. Mais ces dieux ne sont que des personnages, et Sade le sait. Il est athée, et son athéisme est conséquent. On retrouve chez lui les accents du Lucrèce de « de rerum natura », grand inspirateur des libertins (au sens, ceux qui n’acceptent pas la domination de la chrétienté).

 

« A mesure que l’on s’est éclairé, on a senti que, le mouvement étant inhérent à la matière, l’agent nécessaire à imprimer ce mouvement devenait un être illusoire ». Sade est un matérialiste conséquent. Dieu n’existe pas, parce que Dieu n’a aucune influence sur notre corps. Comme Spinoza, il sait que les idées sont les idées de nos affects.

 

Il comprend avec une clarté hors du commun le lien entre pouvoir et croyance. « Il n’y eut jamais qu’un pas de la superstition au royalisme ». Ainsi, logiquement, on doit aller jusqu’au bout. Tous les préjugés issus de la religion doivent être brisés. S’ il en reste, ce sera mauvaise herbe qui repoussera.

A ce point, il se trompe. Il considère qu’un peuple qui a tué son Roi aura la tâche encore plus facile à tuer un Dieu évanescent. Il mésestime les utilités de la religion, même s’il sait que c’est la peur qui fonde la religion. Elle procède des passions. Mais il pense que la passion de l’égalité peut s’y substituer. Et quand il parle d’égalité, il parle d’égalité sociale, il… Va toujours jusqu’au bout.

 

Mais c’est là l’étonnant chez Sade, ou le contre intuitif, il ne défend pas du tout la violence. C’est par le sarcasme, l’ironie, que l’on pourra en finir avec le religieux. Qu’on montrera son impuissance, plutôt qu’en les martyrisant. C’est plus efficace. Et il y a … De l’éthique chez Sade, oui… Car il affirme qu’on ne saurait se comporter comme les autocrates qu’on vient de détrôner. Il préfère Julien l’apostat, à Néron.  

 

Bien évidemment, le blasphème doit être autorisé, il a un rôle essentiel.

Personnellement, je ne suis pas un adepte du blasphème, à notre époque, dans notre contexte. Même si je suis évidemment pour le droit de blasphémer. Disons que je ne trouve pas cette attitude opportune et habile. Mais à l’époque de Sade, il fallait abattre un pouvoir multiséculaire. Sade était donc fort lucide. Il y a une vision très moderne dans cette vision où tout le monde peut se « moquer de tous » sans qu’on s’en prenne aux cultes par la force. En clair, ce qui préoccupe Sade, c’est la liberté, il désire son envol.

 

Puis Sade parvient dans les eaux troubles. Les mœurs. Et il tire la conclusion de la proclamation de la liberté de conscience. Il considère qu’un gouvernement républicain doit se retenir de proclamer des lois. Il est anarchiste avant que le mot existe. La peine de mort est une abomination. Pourquoi ? Parce que si la vengeance est acceptable… Car naturelle, passionnelle, la Loi ne peut pas se réclamer de cette légitimité ! Et puis, argument plus classique : la peine de mort n’a jamais fait reculer le crime.

 

Et puis il est nécessaire de purger la morale, puisque la religion n’en est plus la base. C’est ainsi que le précepte de Jésus, « aimez l’autre comme vous-même » est décrit comme hypocrite et faux. La force vitale nous impose de nous aimer par-dessus tout. Ensuite, oui, nous sommes des frères ou des amis.

 

Que punir, alors ? Logiquement, rien.

 

La calomnie ? Et là Sade nous confronte à la sagesse qui pourrait être la nôtre si nous étions sages …. La calomnie n’est pas condamnable, car si le calomnié est un fripon, alors elle sera justifiée. Si le calomnié est injustement calomnié, il n’aura pas de mal à le prouver (sa propre vie prouve cependant le contraire).

 

Le vol ? Et là Sade est encore impitoyablement logique…. Tant que l’égalité sociale n’est pas au rendez-vous, le vol ne saurait être condamné. C’est une mesure de rééquilibrage. La révolution, il l’ a bien vu, demande le respect de la propriété, et proclame l’égalité. Cette contradiction appelle le vol. Donc le vol ne mérite pas condamnation. Implacable.

 

Nous en venons aux crimes et délits du « libertinage » qui intéressent particulièrement Sade, puisqu’il a connu deux procès à ce sujet.  D’abord il effectue une remarque politiquement très pertinente. Un gouvernement réellement républicain réclame un certain degré d’immoralité, car c’est l’esprit d’insurrection qui empêche la république de s’assécher. Et l’insurrection ne peut pas se confondre avec une morale, qui implique l’obéissance. Encore une fois, il met le doigt là où ça tiraille.

 

Le citoyen, pour ne pas devenir maladif, et là on anticipe Freud, Reich, Bataille, doit pouvoir aller au bout de ses passions. Et Sade va plus loin : c’est la société qui doit lui garantir de pouvoir toutes les assouvir. C’est du Marcela Iacub avant l’heure.

 

Il est impossible de posséder quelqu’un. Pas d’esclavage, donc, ni d’exclusivité. Mais par contre. Il y a un droit de jouissance absolu selon notre nature. C’est ainsi que Sade, et là sa logique le conduit à des propositions folles et évidemment scandaleuses (mais logiques, ce qui nous met mal à l’aise et nous rappelle que nous sommes dans les rets de la morale). Ainsi, les hommes doivent avoir accès à des maisons de passe où les femmes seront astreintes à se donner à leurs désirs… Mais, attention, la réciproque est proposée. Les femmes ont un droit à assouvir leur désir sur tous les hommes. Ce n’est pas contre nature. S’il y a désir, alors nature doit être respectée. Dans la totale réciprocité.

Quant à l’homosexualité, elle n’est pas contre nature, elle doit donc être célébrée. Les prostituées, répondant à la loi naturelle du désir, doivent être célébrées et non stigmatisées. Sade invente un drôle de féminisme où il offre une totale liberté au « sexe charmant », tout en lui indiquant un devoir de donner la jouissance nécessaire aux hommes. Sous le regard bienveillant de l’Etat. Sade imagine la République comme un immense salon libertin où chacun joue le jeu. Il va au bout de ses fantasmes. Le divorce n’était qu’n hors d’œuvre pour lui.

Même l’inceste doit être autorisé. S’il est pratiqué, c’est qu’il est dans la nature. Sade n’avait pas lu Levi Strauss, ni Freud.

Quant à la sodomie, qu’on lui a reproché, il juge évidemment qu’il est infâme de s’en prendre aux goûts des autres.

 

Et le meurtre ? Et bien lui non plus il ne doit pas être puni, si l’on est conséquent. L’homme, une fois délesté de Dieu, n’a aucune place particulière dans la nature. On tue des animaux sans être puni, donc pourquoi punit on le crime d’un humain ? Ce n’est que l’orgueil, d’après Sade, qui fait la différence. De plus, la mort n’est qu’une transformation, elle n’arrête pas le cycle de la vie. Nous sommes impuissants à tuer, vraiment.  Et puis, et là Sade anticipe le « malaise dans la civilisation » de Freud, l’homicide procède d’une pulsion naturelle (en ce sens il n’est pas du tout rousseauiste comme les intellectuels de son époque). Freud, quand il reconnaîtra cette pulsion, au départ absente de ses constructions, parlera du surmoi comme barrière nécessaire pour la contenir, barrière fragile, mais nécessaire à la civilisation. Sade, lui, se contente de dire « voila où nous allons si nous proclamons la liberté ».  Il constate aussi, ce qui est indéniable, que la société valorise le meurtre dans la guerre, et le proscrit hors du champ de bataille.  Comment trouver héroïque d’un côté ce qu’on proscrit absolument de l’autre ? Cela ne tient pas. A moins d’abolir toute guerre. En réalité, le crime est nécessaire à la liberté, comme l’a montré Rome. Sade reconnaît tout de même le meurtre « comme une horreur », mais inévitable, donc nécessaire, donc à ne pas punir. Enfin, proscrire le suicide est ridicule. Mais cela nous le savons, même si nous avons encore à progresser sur le chemin du suicide assisté.

 

Voici l’esprit des lois selon Sade. Le moins possible. Et là, un éclair de génie (qui le rapproche de Robespierre en l’occurrence) : les lois de la République ne s’exporteront pas par la force, mais par l’exemple. Ce que notre époque, avec l’Irak, puis ce qui s’ensuivit en Syrie, nous a rappelé douloureusement. Et déjà Sade rappelait le précédent malheureux des Croisades, comme on essaya vainement de le rappeler à Bush. La révolution d’elle-même, Sade en était sûr, allait contaminer l’Europe. Et il en fut d’ailleurs ainsi. Sade l’encourage d’ailleurs, et c’est là ce que nous pouvons aussi entendre chez lui, à ne pas se contenter de discours, d’abstractions, de devises, mais à établir la prospérité. C’est dans la prospérité, et la culture, que la République vivra et qu’elle suscitera les envies autour d’elles. La morale y est impuissante, car elle ne repose plus sur rien.

 

Il est certain que de tels propos ont condamné Sade d’abord à rester dans son asile, mais ensuite à une longue disparition, puis une interdiction, levée seulement après-guerre, grâce à Jean Jacques Pauvert. On le lisait en cachette.  Mais aujourd’hui on peut le lire avec d’autres yeux. Comprendre ce que philosophiquement, cette quête logique signifie. Ce qu’elle nous dit sur la liberté. Et Freud trouve la formule en parlant du surmoi. D’un surmoi bien dosé. Sade, à partir du moment où les lumières demandaient l’explosion de régime des passions et de la raison qui prévalait jusque-là, en suit le chemin, sans peur de découvrir. C’est en cela qu’il est utile. Et il nous ramène à nos propres illusions, nos propres contradictions, qui peuvent tout à fait être assumées. Mais la lucidité, même anxiogène, n’est peut-être pas tout à fait inutile.

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Lectures de Jérôme Bonnemaison

 

Un sociologue me classerait dans la catégorie quantitative des « grands lecteurs » (ce qui ne signifie pas que je lis bien…).


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D’abord, tout petit, j’ai contemplé les livres de mes parents qui se sont rencontrés en mai 68 à Toulouse. Pas mal de brûlots des éditions Maspero et autres du même acabit… Je les tripotais, saisissant sans doute qu’ils recelaient des choses considérables.

 

Plus tard, vint la folie des BD : de Gotlib à Marvel.


Et puis l’adolescence… pendant cette période, mes hormones me forcèrent à oublier la lecture, en dehors des magazines d’actualité, de l'Equipe et de Rock’n Folk. Mais la critique musicale est heureusement lieu de refuge de l’exigence littéraire. Et il arrive souvent aux commentateurs sportifs de se lâcher.


 

De temps en temps, je feuilletais encore les ouvrages de la  bibliothèque familiale A quatorze ans, je n’avais aucune culture littéraire classique, mais je savais expliquer les théories de Charles Fourier, de Proudhon, et je savais qui étaient les « Tupamaros ».


 

J’étais en Seconde quand le premier déclic survint : la lecture du Grand Meaulnes. Je garde  le sentiment d’avoir goûté à la puissance onirique de la littérature. Et le désir d’y retoucher ne m’a jamais quitté.


 

Puis je fus reçu dans une hypokhâgne de province. La principale tâche était de lire, à foison. Et depuis lors, je n’ai plus vécu sans avoir un livre ouvert. Quand je finis un livre le soir, je le range, et lis une page du suivant avant de me coucher. Pour ne pas interrompre le fil de cette "vie parallèle" qui s’offre à moi.

 

 

Lire, c’est la liberté. Pas seulement celle que procure l’esprit critique nourri par la lecture, qui à tout moment peut vous délivrer d’un préjugé. Mais aussi et peut-être surtout l’impression délicieuse de se libérer d’une gangue. J’imagine que l’Opium doit procurer un ressenti du même ordre. Lire permet de converser avec les morts, avec n’importe qui, de se glisser dans toutes les peaux et d’être la petite souris qu’on rêve…


 

Adolescent, j’ai souvent songé que je volais, par exemple pour aller rejoindre une copine laissée au port… Et la lecture permet, quelque peu, de s’affranchir du temps, de l’espace, des échecs , des renoncements et des oublis, des frontières matérielles ou sociales, et même de la Morale.

 

 

Je n’emprunte pas. J’achète et conserve les livres, même ceux que je ne lis pas jusqu’au bout ou qui me tombent des mains. Ma bibliothèque personnelle, c’est une autre mémoire que celle stockée dans mon cerveau. Comme la mémoire intime, elle vous manque parfois, et on ne saurait alors dire un mot sur un livre qu’on passa trois semaines à parcourir. Mais on peut à tout moment rouvrir un livre, comme on peut retrouver sans coup férir un souvenir enfoui dans la trappe de l’inconscient.


 

Lire est à l’individu ce que la Recherche Fondamentale est au capitalisme : une dépense inutile à court terme, sans portée mesurable, mais décisive pour aller de l’avant. Lire un livre, c’est long, et c’est du temps volé à l’agenda économique et social qui structure nos vies.  


 

Mais quand chacun de nous lit, c’est comme s’il ramenait du combustible de la mine, pour éclairer la ville. Toute la collectivité en profite, car ses citoyens en sont meilleurs, plus avisés, plus au fait de ce qui a été dit, expérimenté, par les générations humaines. Le combat pour l’émancipation a toujours eu partie liée avec les livres. Je parie qu’il en sera ainsi à l’avenir.


 

J’ai été saisi par l'envie de parler de ces vies parallèles. De partager quelques impressions de lecture, de suggérer des chemins parmi tant d’autres, dans les espaces inépuisables de l’écrit. Comme un simple lecteur. Mais toujours avide.


 

Je vous parlerai donc des livres que je lis. Parlez-moi des vôtres.

 

 

Jérôme Bonnemaison,

Toulouse.

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