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10 juin 2019 1 10 /06 /juin /2019 04:16

Le geste est la pensée - Danser, pour philosopher – Julia Beauquel
La philosophie a approché la danse, qui lui semble de prime abord si lointaine que ce lointain est bien entendu signe du familier. Il y a Nietzsche, pour lequel, il me semble, c’est tout à fait spécial, puisque toute son œuvre pourrait se résumer à un...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Art Philosophie
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2 juin 2019 7 02 /06 /juin /2019 02:22

Le penseur, un chasseur à l'écoute des sirènes - Mourir de penser - Pascal Quignard
Les livres de Pascal Quignard sont difficiles et déconcertants, surtout quand on a été nul en latin comme moi et qu'on ignore totalement le grec, mais on sait qu'à un moment, une lumière vous touchera si vous êtes patient, sous la forme d'un aphorisme...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Inclassable
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31 mai 2019 5 31 /05 /mai /2019 19:32

Portrait du croyant en Quichotte – Le sentiment tragique de la vie – Miguel de Unamuno
Avant de parler de son livre essentiel, « Le sentiment tragique de la vie » (1902), de Miguel de Unamuno, il n’est pas inutile de rappeler l’épisode du fameux discours de Salamanque, son dernier, devant l’amphithéâtre envahi par les franquistes soulevés....
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Philosophie
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30 mai 2019 4 30 /05 /mai /2019 12:36

Echos d’une œuvre en trois petits écrins - Trois contes - Gustave Flaubert
Trois contes, pour terminer une vie d’écrivain. L’Esprit Saint dans un cœur simple Dans la première nouvelle, « un cœur simple » , Flaubert nous propose comme un contrepoint de Mme Bovary. Il réalise la prouesse de faire entrer un monde dans une petite...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Contes et nouvelles
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26 mai 2019 7 26 /05 /mai /2019 12:45

Les névrosés chantent boys don't cry - La peur de vivre- Alexander Lowen
"François s’accrochait pour sauver sa vie. Pas étonnant qu’il fût terrifié de mourir ! De fait, combien de temps peut-on se cramponner ? Chaque tension résulte de la façon dont nous nous cramponnons à notre « chère vie ». Littéralement, peu importe les...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Science
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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 14:24

La figure du danseur, contre le moralisme chrétien et son libre-arbitre -KARMAN, court traité sur l’action, la faute et le geste- GIorgio Agamben
« C’est seulement la conscience de l’origine juridique, politique – et plus tard théologique – du vocabulaire des savoirs de l’Occident qui pourra permettre de libérer la pensée des liens et des signatures qui l’obligent à avancer presque aveuglément...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Philosophie
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19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 12:26

Tous gnostiques ? – Les Sans Roi, Révolutions gnostiques, Pacôme Thiellement (et une annexe sur Twin Peaks...)
Quel livre singulier, comme il en est peu. D’un ton érudit et hyper familier, argotique et grossier, parfois, et assumant l’anachronisme (ce que j’aime bien, ce sont les érudits qui enferment l’Histoire et la philosophie en les préservant de l’anachronisme...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Inclassable
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15 mai 2019 3 15 /05 /mai /2019 10:47

L’étrangleur bienveillant – White – Bret Easton Ellis
« I don’t give a damn about my reputation / I’ve never been afraid of any deviation. » Joan Jett Bret Easton Ellis n’avait écrit que des romans, que j’ai tous lus, depuis ma lecture d’American Psycho, découvert à sa parution, au tout début des 90’s. Comme...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Essais
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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 17:49

Verra t-on un jour danser la liberté avec l’égalité ? – La liberté d’être libre – un inédit d’Hannah Arendt
C’est un petit évènement dans le petit monde qui lit de la philosophie, plutôt que d’apprendre à parler en public ou à coder. Et il tombe à point, particulièrement en pleine crise des Gilets Jaunes en France, et alors que le printemps arabe rebondit en...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Philosophie
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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 10:39

Le refus d'asphyxie - Ce qui n'a pas de prix - Annie Lebrun
Annie Lebrun avait fort bien saisi, dans son essai "du trop de réalité", cette censure par la démesure qui caractérise notre époque. Tout étant là, tout le temps, rien ne saurait se créer d'incontrôlé. Désormais elle chemine, encore, en opérant le lien...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Art
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  • : le blog d'un lecteur toulousain assidu
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Lectures de Jérôme Bonnemaison

 

Un sociologue me classerait dans la catégorie quantitative des « grands lecteurs » (ce qui ne signifie pas que je lis bien…).


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D’abord, tout petit, j’ai contemplé les livres de mes parents qui se sont rencontrés en mai 68 à Toulouse. Pas mal de brûlots des éditions Maspero et autres du même acabit… Je les tripotais, saisissant sans doute qu’ils recelaient des choses considérables.

 

Plus tard, vint la folie des BD : de Gotlib à Marvel.


Et puis l’adolescence… pendant cette période, mes hormones me forcèrent à oublier la lecture, en dehors des magazines d’actualité, de l'Equipe et de Rock’n Folk. Mais la critique musicale est heureusement lieu de refuge de l’exigence littéraire. Et il arrive souvent aux commentateurs sportifs de se lâcher.


 

De temps en temps, je feuilletais encore les ouvrages de la  bibliothèque familiale A quatorze ans, je n’avais aucune culture littéraire classique, mais je savais expliquer les théories de Charles Fourier, de Proudhon, et je savais qui étaient les « Tupamaros ».


 

J’étais en Seconde quand le premier déclic survint : la lecture du Grand Meaulnes. Je garde  le sentiment d’avoir goûté à la puissance onirique de la littérature. Et le désir d’y retoucher ne m’a jamais quitté.


 

Puis je fus reçu dans une hypokhâgne de province. La principale tâche était de lire, à foison. Et depuis lors, je n’ai plus vécu sans avoir un livre ouvert. Quand je finis un livre le soir, je le range, et lis une page du suivant avant de me coucher. Pour ne pas interrompre le fil de cette "vie parallèle" qui s’offre à moi.

 

 

Lire, c’est la liberté. Pas seulement celle que procure l’esprit critique nourri par la lecture, qui à tout moment peut vous délivrer d’un préjugé. Mais aussi et peut-être surtout l’impression délicieuse de se libérer d’une gangue. J’imagine que l’Opium doit procurer un ressenti du même ordre. Lire permet de converser avec les morts, avec n’importe qui, de se glisser dans toutes les peaux et d’être la petite souris qu’on rêve…


 

Adolescent, j’ai souvent songé que je volais, par exemple pour aller rejoindre une copine laissée au port… Et la lecture permet, quelque peu, de s’affranchir du temps, de l’espace, des échecs , des renoncements et des oublis, des frontières matérielles ou sociales, et même de la Morale.

 

 

Je n’emprunte pas. J’achète et conserve les livres, même ceux que je ne lis pas jusqu’au bout ou qui me tombent des mains. Ma bibliothèque personnelle, c’est une autre mémoire que celle stockée dans mon cerveau. Comme la mémoire intime, elle vous manque parfois, et on ne saurait alors dire un mot sur un livre qu’on passa trois semaines à parcourir. Mais on peut à tout moment rouvrir un livre, comme on peut retrouver sans coup férir un souvenir enfoui dans la trappe de l’inconscient.


 

Lire est à l’individu ce que la Recherche Fondamentale est au capitalisme : une dépense inutile à court terme, sans portée mesurable, mais décisive pour aller de l’avant. Lire un livre, c’est long, et c’est du temps volé à l’agenda économique et social qui structure nos vies.  


 

Mais quand chacun de nous lit, c’est comme s’il ramenait du combustible de la mine, pour éclairer la ville. Toute la collectivité en profite, car ses citoyens en sont meilleurs, plus avisés, plus au fait de ce qui a été dit, expérimenté, par les générations humaines. Le combat pour l’émancipation a toujours eu partie liée avec les livres. Je parie qu’il en sera ainsi à l’avenir.


 

J’ai été saisi par l'envie de parler de ces vies parallèles. De partager quelques impressions de lecture, de suggérer des chemins parmi tant d’autres, dans les espaces inépuisables de l’écrit. Comme un simple lecteur. Mais toujours avide.


 

Je vous parlerai donc des livres que je lis. Parlez-moi des vôtres.

 

 

Jérôme Bonnemaison,

Toulouse.

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