Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 20:40

Géométrie meurtrière (Cadix, ou la diagonale du fou d'Arturo Perez-Reverte)
L a guerre d'Espagne de Napoléon, on ne s'en souvient guère, sinon grâce à Goya souvent reproduit dans les manuels de castillan. L'Espagne fut pour le despote corse ce que le désert africain fut à l'Allemagne hitlérienne : la première défaite, la fin...
Lire la suite
Partager cet article
Repost0
Published by jérôme Bonnemaison - dans Romans
commenter cet article
17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 21:57

Penser pour être heureux ou regarder la réalité en face ? ("le bluff éthique")
M algré son nihilisme et son relâchement presque assumé, l'essai de Frédéric Schiffter , intitulé "le Bluff éthique", est intéressant à lire. Comme tout pamphlet, écrit clairement dans un langage très commun, sans plus d'affectation pédagogiq ue que cela...
Lire la suite
Partager cet article
Repost0
Published by jérôme Bonnemaison - dans Philosophie
commenter cet article
11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 08:22

Les Borgia, les monstres et la crise (Klabund)
" L es dingues et les paumés se traînent chez les Borgia " chante HF Thiéfaine dans une belle chanson surréaliste. Et si HFT a raison, on peut dire que c'est un sacré cirque gore qu'ils ont choisi comme lieu de retraite... J'en reviens moi-même, à travers...
Lire la suite
Partager cet article
Repost0
Published by jérôme Bonnemaison - dans Romans
commenter cet article
7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 09:21

Génétique en bandoulière, par delà les pyrénées (dessins de Josep Bartoli)
C 'était hier le 14 avril, l'anniversaire de la République Espagnole assassinée par le fascisme européen, la lâcheté et le cynisme des démocraties libérales. Malheur aux vaincus. Si je suis là, devant mon écran, c'est aussi parmi d'autres flux, parce...
Lire la suite
Partager cet article
Repost0
Published by jérôme Bonnemaison - dans Oeuvres politiques
commenter cet article
1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 08:33

L'émancipation des travailleurs (Histoire de la première internationale, de Mathieu Léonard)
A l'heure sombre de ce 1er mai 2012 où l'on réactive odieusement l'idée pétainiste de fête du pseudo "vrai travail", qui insinue que les salariés mobilisés sont de "faux travailleurs" mais de vraies fripouilles, un petit retour sur la naissance du mouvement...
Lire la suite
Partager cet article
Repost0
Published by jérôme Bonnemaison - dans Histoire
commenter cet article
25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 09:55

Le capitalisme peut-il survivre ? (ben non... Selon Schumpeter)
P endant les trois dernières décennies, l’usage même du mot « capitalisme » était ringardisé, assimilé à la vieille critique sociale, censée être disqualifiée. On parlait plutôt d’économie de marché (terme imprécis et euphémistique), ou même tout simplement...
Lire la suite
Partager cet article
Repost0
Published by jérôme Bonnemaison - dans Economie
commenter cet article
24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 15:45

Petite pause poétique (3) avec André Breton
P ourquoi se repaît-on de tristesse, et pourquoi c'est bon ? Bonne et rude question que nous n'aborderons pas ici (mais nous ne manquerons pas de malaxer ce paradoxe une autre fois, quand l'occasion s'en présentera), car il s'agit juste, comme ça, de...
Lire la suite
Partager cet article
Repost0
Published by jérôme Bonnemaison - dans Poésie
commenter cet article
17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 14:49

Et Obama dans tout ça ? (Essais sur le bilan)
Je me souviens, sans doute comme des millions de personnes de bonne volonté dans le monde, de l'élection d'Obama comme d'un instant de félicité, de soulagement, d'espoir. Sans doute un des plus beaux moments politiques internationaux depuis longtemps...
Lire la suite
Partager cet article
Repost0
Published by jérôme Bonnemaison - dans Essais
commenter cet article
11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 13:41

Le monde entier dans un grimoire (la vie mode d’emploi de Georges Perec)
J e sais…. Ben non j’avais pas pris le temps de lire « la vie mode d’emploi » de Georges Perec »… Allez savoir pourquoi. Je l’avais laissé là, jaunissant sur les étagères dans un rayon « déjà lu », et je l’avais négligé. J’avais pourtant jugé en son temps...
Lire la suite
Partager cet article
Repost0
Published by jérôme Bonnemaison - dans Romans
commenter cet article
4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 08:02

Georges Perec, ou Kafka qui prend le parti d'en rire
E n guise d'apéritif à un prochain bifton sur le super baroque "La vie mode d'emploi", voici quelques lignes sur un écrit peu connu de l'attachant et unique Georges Perec : "L'Art et la manière d'aborder son chef de service pour lui demander une augmentation"....
Lire la suite
Partager cet article
Repost0
Published by jérôme Bonnemaison - dans Inclassable
commenter cet article

Présentation

  • : Le blog de mesmilleetunenuitsalire.over-blog.com
  • : le blog d'un lecteur toulousain assidu
  • Contact

Lectures de Jérôme Bonnemaison

 

Un sociologue me classerait dans la catégorie quantitative des « grands lecteurs » (ce qui ne signifie pas que je lis bien…).


ete2010-035.jpg

 

 

D’abord, tout petit, j’ai contemplé les livres de mes parents qui se sont rencontrés en mai 68 à Toulouse. Pas mal de brûlots des éditions Maspero et autres du même acabit… Je les tripotais, saisissant sans doute qu’ils recelaient des choses considérables.

 

Plus tard, vint la folie des BD : de Gotlib à Marvel.


Et puis l’adolescence… pendant cette période, mes hormones me forcèrent à oublier la lecture, en dehors des magazines d’actualité, de l'Equipe et de Rock’n Folk. Mais la critique musicale est heureusement lieu de refuge de l’exigence littéraire. Et il arrive souvent aux commentateurs sportifs de se lâcher.


 

De temps en temps, je feuilletais encore les ouvrages de la  bibliothèque familiale A quatorze ans, je n’avais aucune culture littéraire classique, mais je savais expliquer les théories de Charles Fourier, de Proudhon, et je savais qui étaient les « Tupamaros ».


 

J’étais en Seconde quand le premier déclic survint : la lecture du Grand Meaulnes. Je garde  le sentiment d’avoir goûté à la puissance onirique de la littérature. Et le désir d’y retoucher ne m’a jamais quitté.


 

Puis je fus reçu dans une hypokhâgne de province. La principale tâche était de lire, à foison. Et depuis lors, je n’ai plus vécu sans avoir un livre ouvert. Quand je finis un livre le soir, je le range, et lis une page du suivant avant de me coucher. Pour ne pas interrompre le fil de cette "vie parallèle" qui s’offre à moi.

 

 

Lire, c’est la liberté. Pas seulement celle que procure l’esprit critique nourri par la lecture, qui à tout moment peut vous délivrer d’un préjugé. Mais aussi et peut-être surtout l’impression délicieuse de se libérer d’une gangue. J’imagine que l’Opium doit procurer un ressenti du même ordre. Lire permet de converser avec les morts, avec n’importe qui, de se glisser dans toutes les peaux et d’être la petite souris qu’on rêve…


 

Adolescent, j’ai souvent songé que je volais, par exemple pour aller rejoindre une copine laissée au port… Et la lecture permet, quelque peu, de s’affranchir du temps, de l’espace, des échecs , des renoncements et des oublis, des frontières matérielles ou sociales, et même de la Morale.

 

 

Je n’emprunte pas. J’achète et conserve les livres, même ceux que je ne lis pas jusqu’au bout ou qui me tombent des mains. Ma bibliothèque personnelle, c’est une autre mémoire que celle stockée dans mon cerveau. Comme la mémoire intime, elle vous manque parfois, et on ne saurait alors dire un mot sur un livre qu’on passa trois semaines à parcourir. Mais on peut à tout moment rouvrir un livre, comme on peut retrouver sans coup férir un souvenir enfoui dans la trappe de l’inconscient.


 

Lire est à l’individu ce que la Recherche Fondamentale est au capitalisme : une dépense inutile à court terme, sans portée mesurable, mais décisive pour aller de l’avant. Lire un livre, c’est long, et c’est du temps volé à l’agenda économique et social qui structure nos vies.  


 

Mais quand chacun de nous lit, c’est comme s’il ramenait du combustible de la mine, pour éclairer la ville. Toute la collectivité en profite, car ses citoyens en sont meilleurs, plus avisés, plus au fait de ce qui a été dit, expérimenté, par les générations humaines. Le combat pour l’émancipation a toujours eu partie liée avec les livres. Je parie qu’il en sera ainsi à l’avenir.


 

J’ai été saisi par l'envie de parler de ces vies parallèles. De partager quelques impressions de lecture, de suggérer des chemins parmi tant d’autres, dans les espaces inépuisables de l’écrit. Comme un simple lecteur. Mais toujours avide.


 

Je vous parlerai donc des livres que je lis. Parlez-moi des vôtres.

 

 

Jérôme Bonnemaison,

Toulouse.

Recherche

Catégories