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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 11:36

Oui à la vie, oui à la mort - Georges Bataille, la mort à l'oeuvre -Michel Surya
La mort. Georges Bataille la fréquenta très jeune, lui l'enfant d'un père aveugle et paralytique. Et de deux parents sombrant dans la folie. Elève paresseux et étrange (il s'auto mutile), il a dix sept ans, en 1914, et il découvre que sa vocation est...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Biographie
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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 22:57

Georges Bataille, les Gilets Jaunes, et les fascismes - La structure psychologique du fascisme - Georges Bataille
En 1933, Georges Bataille participait à une revue d'ultra gauche, où il fréquentait notamment Simone Weil. Celle-ci se demandait à haute voix comment elle pouvait côtoyer quelqu'un d'aussi différent qu'elle. C'était un débauché, jusqu'au bout, pis que...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Oeuvres politiques Philosophie Histoire
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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 17:59

Les textes produisent les conditions de leur propre lecture - La griffe du temps -Ce que l'Histoire peut faire de la littérature - Judith Lyon-Caen
Pardonnez-moi un certain esprit de continuité, passager, dans mes lectures. Mon dernier article portait sur "Les diaboliques" de Barbey d'Aurevilly. Celui-ci parlera d'un essai récent, qui s'interroge sur le rapport de l'Histoire à la littérature.......
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Essais
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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 12:02

Déjà, la littérature et le mal - Les diaboliques - Barbey d'Aurevilly
Les chrétiens adorent parler du mal. C'est qu'il les fascine, alors qu'ils seraient censés dire au Diable de passer son chemin, comme Jésus. Les chrétiens adorent tout ce qu'ils disent détester, bien souvent (ils ne sont pas les seuls). Ils s'y adonnent,...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Contes et nouvelles
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4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 00:26

Deux fois illuminé - Joe Di Maggio - Jérôme Charyn
La tragédie affectionne la gloire et la chute, la chute parce que la gloire, la gloire et donc la chute. C'est pourquoi ceux qui l'aiment délaissent parfois Lady Mc Beth ou Médée et s'intéressent parfois aux étoiles du sport ou des arts populaires. Jérôme...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Biographie Récit
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2 mars 2019 6 02 /03 /mars /2019 14:27

Reféconder l'art depuis la mort de l'art - Jean-Patrick Manchette et la raison d'écrire - (Collectif)
Jean-Patrick Manchette a enfin droit à une étude littéraire sérieuse, avec le récent livre collectif, " Jean-Patrick Manchette et la raison d'écrire ", aux éditions Anarcharsis, qui réunit une vingtaine de textes sur les différents aspects de son œuvre....
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Published by jérôme Bonnemaison
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28 février 2019 4 28 /02 /février /2019 17:27

Lire Adorno est un pari faustien –  Adorno, langage et réification – Guillaume Moutot
Si le fait même de penser, ne peut s’exonérer de la réification, à travers la soumission du langage humain, forme dans laquelle se coule toute pensée, aux exigences de la performance capitaliste (« il faut te vendre »), puisque je suis une marchandise...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Philosophie
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25 février 2019 1 25 /02 /février /2019 21:26

Le refus d'être digéré - Vie et mort de Guy Debord - Christophe Bourseiller
"C'est quand on est surpris qu'il faut surprendre l'ennemi lui-même" Sun Zu, L'art de la guerre. Christophe Bourseiller, ce drôle d'individu, d'abord acteur, est devenu un spécialiste reconnu des phénomènes minoritaires, au fur et à mesure des publications,...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Biographie
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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 01:47

Derrière le pastiche anti bourgeois, des liaisons sulfureuses - Tous les chevaux du Roi - Michèle Bernstein
En 1965, le couple situationniste constitué de Michèle Bernstein et Guy Debord décide de s'amuser un peu avec la littérature et l'esprit décadent d'une certaine bourgeoisie qui emplit les pages des magasines de leur époque. Ils imaginent un projet et...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Romans
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29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 17:35

Dieu ou le Roi, le faux choix de Racine - Titus n'aimait pas Bérénice - Nathalie Azoulai
Quel superbe livre, d'une conception si inhabituelle. La narratrice connaît un immense chagrin d'amour. Elle est quittée par l'amant, un homme connu, qui préfère finalement sa famille et sa femme. Elle vit une tragédie véritable. Et dans ce moment, elle...
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Published by jérôme Bonnemaison - dans Romans
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  • : le blog d'un lecteur toulousain assidu
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Lectures de Jérôme Bonnemaison

 

Un sociologue me classerait dans la catégorie quantitative des « grands lecteurs » (ce qui ne signifie pas que je lis bien…).


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D’abord, tout petit, j’ai contemplé les livres de mes parents qui se sont rencontrés en mai 68 à Toulouse. Pas mal de brûlots des éditions Maspero et autres du même acabit… Je les tripotais, saisissant sans doute qu’ils recelaient des choses considérables.

 

Plus tard, vint la folie des BD : de Gotlib à Marvel.


Et puis l’adolescence… pendant cette période, mes hormones me forcèrent à oublier la lecture, en dehors des magazines d’actualité, de l'Equipe et de Rock’n Folk. Mais la critique musicale est heureusement lieu de refuge de l’exigence littéraire. Et il arrive souvent aux commentateurs sportifs de se lâcher.


 

De temps en temps, je feuilletais encore les ouvrages de la  bibliothèque familiale A quatorze ans, je n’avais aucune culture littéraire classique, mais je savais expliquer les théories de Charles Fourier, de Proudhon, et je savais qui étaient les « Tupamaros ».


 

J’étais en Seconde quand le premier déclic survint : la lecture du Grand Meaulnes. Je garde  le sentiment d’avoir goûté à la puissance onirique de la littérature. Et le désir d’y retoucher ne m’a jamais quitté.


 

Puis je fus reçu dans une hypokhâgne de province. La principale tâche était de lire, à foison. Et depuis lors, je n’ai plus vécu sans avoir un livre ouvert. Quand je finis un livre le soir, je le range, et lis une page du suivant avant de me coucher. Pour ne pas interrompre le fil de cette "vie parallèle" qui s’offre à moi.

 

 

Lire, c’est la liberté. Pas seulement celle que procure l’esprit critique nourri par la lecture, qui à tout moment peut vous délivrer d’un préjugé. Mais aussi et peut-être surtout l’impression délicieuse de se libérer d’une gangue. J’imagine que l’Opium doit procurer un ressenti du même ordre. Lire permet de converser avec les morts, avec n’importe qui, de se glisser dans toutes les peaux et d’être la petite souris qu’on rêve…


 

Adolescent, j’ai souvent songé que je volais, par exemple pour aller rejoindre une copine laissée au port… Et la lecture permet, quelque peu, de s’affranchir du temps, de l’espace, des échecs , des renoncements et des oublis, des frontières matérielles ou sociales, et même de la Morale.

 

 

Je n’emprunte pas. J’achète et conserve les livres, même ceux que je ne lis pas jusqu’au bout ou qui me tombent des mains. Ma bibliothèque personnelle, c’est une autre mémoire que celle stockée dans mon cerveau. Comme la mémoire intime, elle vous manque parfois, et on ne saurait alors dire un mot sur un livre qu’on passa trois semaines à parcourir. Mais on peut à tout moment rouvrir un livre, comme on peut retrouver sans coup férir un souvenir enfoui dans la trappe de l’inconscient.


 

Lire est à l’individu ce que la Recherche Fondamentale est au capitalisme : une dépense inutile à court terme, sans portée mesurable, mais décisive pour aller de l’avant. Lire un livre, c’est long, et c’est du temps volé à l’agenda économique et social qui structure nos vies.  


 

Mais quand chacun de nous lit, c’est comme s’il ramenait du combustible de la mine, pour éclairer la ville. Toute la collectivité en profite, car ses citoyens en sont meilleurs, plus avisés, plus au fait de ce qui a été dit, expérimenté, par les générations humaines. Le combat pour l’émancipation a toujours eu partie liée avec les livres. Je parie qu’il en sera ainsi à l’avenir.


 

J’ai été saisi par l'envie de parler de ces vies parallèles. De partager quelques impressions de lecture, de suggérer des chemins parmi tant d’autres, dans les espaces inépuisables de l’écrit. Comme un simple lecteur. Mais toujours avide.


 

Je vous parlerai donc des livres que je lis. Parlez-moi des vôtres.

 

 

Jérôme Bonnemaison,

Toulouse.

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