le blog d'un lecteur toulousain assidu
Il y a le club très sélect des livres qui sont source unique de communautés durables. La Bible, le Coran, l’Épopée de Gilgamesh.... Même le Manifeste du Parti Communiste ne peut pas y prétendre, une partie de la première Internationale ne s'y référant...
Lire la suite"Le cavalier suédois" est un roman de Léo Perutz, viennois de la première partie du XXème siècle, de ce fameux "monde d'avant" qui agitait la mélancolie de Zweig. Un roman chouchouté par des lecteurs avisés, qui le gardent un peu comme un secret coquet....
Lire la suiteC'est un petit roman cruel, écrit comme un conte, d'un point de vue légèrement omniscient, doucement misanthropique, bien mené. Déroulé d'une élégante prose, claire comme l'eau ensoleillée, légèrement lâchée vers le poétique. Il reprend le thème du «...
Lire la suite« 1984 » de George Orwell, nous dit-on, a bondi dans les ventes, singulièrement aux Etats-Unis depuis l'ascension de Donald Trump (personnellement, cet événement m'a évoqué le moins brillant mais aussi terrifiant « dead zone » de Stephen King). Il n'est...
Lire la suite« L’opium du ciel », roman de Jean-Noël Orengo, ne marquera sans doute pas l’histoire du roman. Il mériterait cependant sa place dans une illustration future des mœurs de notre époque et d’une littérature qui en est le fruit. Au départ, on peut être séduit...
Lire la suiteAvant d'être consacrée par le Goncourt, pour un livre que je n'ai pas lu, Leïla Slimani avait écrit un premier roman, "Le Jardin de l'ogre" . Un roman "choc", "sans tabou" si apprécié des éditeurs et des colonnes des journaux féminins. L'histoire d'une...
Lire la suiteLe roman gothique est toujours vivant. On l'a vu avec le mainstream "l'ombre du vent' de Zafon, qui ne manque pas sur une plage ou une rame de T.E.R, et que je n'ai pas beaucoup aimé car trop fabriqué. On le redécouvre avec un petit roman français récent...
Lire la suiteQuelqu’un qui écrit un avis sur un livre n’a pas à se préoccuper essentiellement de savoir s’il serait « capable de faire aussi bien ». Même s’il écrit aussi par ailleurs. Il écrit en tant que lecteur. Un livre est écrit pour être lu et finalement le...
Lire la suiteEn lisant "Le pressentiment" , d' Emmanuel Bove, j'ai songé à Oblomov de Goncharov mais surtout à un cousinage de premier degré avec Irène Nemirovski et sa littérature moraliste, impitoyable, crépusculaire, et laissant filtrer en même temps un amour déçu,...
Lire la suite" Meursault, contre-enquête" de Kamel Daoud a fait parler de lui - dans la mesure où un livre le peut encore-. Tant mieux si ce petit tumulte, vaguelette face au moindre dérapage sur un réseau social de la part d'une starlette, aura conduit à lire ce...
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